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Présentation

Sophie Couëlle, scénographe, architecte d’intérieur

“Sans pain l’homme meurt de faim,
mais sans art, il meurt d’ennui.”

Jean Dubuffet

mes inspirations

Voilà, vous me connaissez déjà un peu mieux. Sélective. Décidée. Impliquée. Et pour vous donner encore quelques indices, je vous dirai que je nourris ma créativité dans les voyages, les visites d’expositions, la lecture, regarder les gens, la ville, marcher le nez en l’air, prendre l’air du temps, et cultiver l’optimisme !

La Villa Savoye de Le Corbusier, la chaise longue de Le Corbusier et Charlotte Perriand, l’œuvre entière de Ray et Charles Eames (mobilier, architecture, vidéo), la merveilleuse architecture de Carlo Scarpa en Vénétie, le musée Guggenheim à Bilbao par Frank O. Ghéry, les maisons de Jean prouvé, la maison Falling Water de Frank Lloyd Wright.

mes références

Musée de Grenoble – Centre d’histoire de la résistance et de la déportation, Lyon – Musée de l’Industrie Textile, Vienne – Espace muséal, Vaujany – Maison Bergès, Villard-Bonnot – Leti, Maison Minatec, Grenoble – Mémorial Jean Moulin, Caluire et Cuire – Musée de Saint Romain en Gal – Cathédrale de Moûtiers – Ciap, Savines Le Lac – Musée des Beaux-Arts et archéologie, Vienne – Musée J. Déchelette, Roanne – Maison de la Vanoise, Termignon – Musée Dauphinois, Grenoble – Musée de la Noix, Vinay – Musée international du Parfum, Grasse – Musée de la Révolution Française, Vizille – Musée de Saint Antoine l’Abbaye – Musée des Beaux-arts, Besançon – Musée Savoisien, Chambery – Musée des Beaux-arts, Lyon – CIAP en Provence Verte – Espace muséal, Vaujany – Musée d’Allevard – Centre patrimonial, Saint Symphorien d’Ozon…

enseignement

Notions de scénographie à des étudiants en Master 1, Patrimoine / Université Savoie Mont-Blanc.

mon parcours

Ensuite, un rêve s’est réalisé : travailler au musée du Louvre.

Toute jeune je voulais devenir architecte d’intérieur !
Une vocation toute tracée, qui m’a menée jusqu’à l’École Camondo, entité du Mad (musée des Arts Décoratifs), de 1987 à 1992.

Ensuite, un rêve s’est réalisé : travailler au musée du Louvre.
Une chance que nous, étudiants, n’osions imaginer. Le métier de scénographe d’exposition était nouveau, peu de formations existaient, si ce n’est par le spectacle vivant, et la plupart des scénographes s’étaient formés sur le tas, soit par le graphisme, soit par l’architecture. Je suis arrivée au bon endroit au bon moment, avec la bonne formation : une candidature spontanée, un départ de l’atelier des dessinateurs et me voilà embarquée dans les travaux de l’aile Richelieu, côtoyant les assyriens, les manteaux de l’Ordre du Saint Esprit ou le Surtout Braschi. Je dessine les supports, les mobiliers, je travaille avec les ateliers du Louvre, et petit à petit, je fais des expositions temporaires et des installations diverses et variées à travers tout le musée.

Cette formation en scénographie aux petits oignons, me donne une légitimité pour m’installer en indépendant en arrivant à Strasbourg quatre ans plus tard, en 1997, et travailler immédiatement avec les musées de Strasbourg : dans la salle de l’Ancienne Douane, puis au musée d’Art Moderne et Contemporain, me frottant cette fois à des artistes modernes et contemporains : les jeunes artistes finlandais, les Surréalistes, Kandinsky, Tomi Ungerer, Asger Jorn, Torres-Garcia…

La vie n’étant pas un long fleuve tranquille, me voilà déménageant vers Grenoble en 2001. Il faut tout recommencer et là, ce ne sera pas sur une ville mais sur une région entière qu’il faudra se déployer. Petit à petit je crée un nouveau réseau, je travaille d’abord pour le musée de la Révolution Française, puis le musée de Saint Antoine l’Abbaye, le musée des Beaux-arts de Besançon, le musée Dauphinois, le musée Savoisien, le musée des Beaux-arts de Lyon, le musée d’art moderne de Grenoble…
En même temps le monde culturel change, les collectivités locales désirent davantage mettre en valeur leur patrimoine, des Centres d’Interprétation de l’architecture et du patrimoine voient le jour accompagnés par les Drac. Je réponds à davantage d’appel d’offre sur des expositions permanentes avec mes partenaires, Elsa Olu, muséographe qui m’entraîne dans certaines de ses aventures et Charlotte Clément, graphiste, ma complice de toujours.
Nous voilà donc sur des CIAP en Provence Verte, à Savines-Le-Lac, le musée de l’Industrie textile à Vienne, un espace muséal à Vaujany, le musée d’Allevard, un centre patrimonial à Saint Symphorien d’Ozon.

Du coup les choses s’équilibrent, je travaille sur le permanent et le temporaire, en région ou à Grenoble.
La multiplicité des projets me permettent de travailler également en collaboration avec Alix Boullenger, graphiste, ma complice de bureau sur les projets grenoblois : le musée de la Noix, le musée Bergès, le musée de Grenoble, le Léti…

Et bien sûr je continue l’architecture d’intérieur : projets de maisons particulières, d’appartements en montagne, de pharmacies, d’espaces commerciaux.

Mes deux activités se nourrissent l’une l’autre…

…et même si les projets d’architecture d’intérieur sont moins nombreux, ils me permettent de continuer à avoir l’œil sur ce qui se passe autour de moi dans le domaine du design, de la décoration, de l’art, sur les matériaux nouveaux, le développement durable, les cycles vertueux. Le réemploi est mon nouveau cheval de bataille, et pour cause!

Et ce n’est pas fini…